Que faisons-nous des réponses aux entretiens SHARE ?
Découvrez-le dans ce livre paru en 2022 qui tente de rendre accessible quelques travaux basés sur les données SHARE, issus de la communauté scientifique internationale.
Ce livre est disponible gratuitement en Open Access (cliquez sur la couverture ci-dessous pour ouvrir le livre).




Bienvenue sur la partie francophone du site web de SHARE-Belgique !

En 2024, le projet SHARE souffle ses 20 bougies ! 20 ans d'existence, (presque) 10 éditions de l'enquête classique et deux enquêtes spécifiques à la crise sanitaire en 2020 et 2021. La dernière édition classique, la neuvième, s'est déroulée en 2022.

Avec l'année 2024 arrive donc la dixième édition de l'enquête, et pour nous cette édition est très importante : elle marque un retour complet à "l'avant-crise". Faites un bon accueil à votre enquêtrice ou enquêteur (si vous faites partie de notre panel de répondants, vous recevrez d'abord un courrier postal vous annonçant l'arrivée de votre enquêteur ou enquêtrice).
Ce sont toujours 28 pays qui participent au projet, comme depuis de nombreuses éditions maintenant.

Votre participation est essentielle pour envisager un développement de la société basé sur les faits et non sur les préconceptions que tout un chacun peut avoir. Si vous n'avez jamais participé à SHARE et que vous recevez une lettre qui vous y invite, n'hésitez pas à contacter nos équipe (section Les équipes de recherche) pour de plus amples informations. L'équipe de coordination internationale SHARE a mis au point la courte vidéo reprise ci-dessous. Elle présente de manière concise l'enquête SHARE ainsi que quelques questions d'actualité, auxquelles l'enquête peut apporter des éléments de réponse via la recherche en Sciences Humaines et Sociales, notamment.



L'enquête en bref

La "Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe" (SHARE) ou encore l'Enquête sur la Santé, le Vieillissement et la Retraite en Europe est une enquête multidisciplinaire réalisée auprès d'un échantillon de personnes de 50 ans et plus, en vue de récolter des données longitudinales comparables sur le plan international, et d'améliorer la compréhension que le monde tant scientifique que politique se fait sur le mode de vie, les craintes ou les attentes de notre groupe-cible.

Le projet a démarré en 2004 et nous allons tous les deux ans sur le terrain avec une équipe d'enquêteurs professionnels, recueillir les données qui serviront demain à l'amélioration des conditions de vie des personnes de plus de 50 ans.

À ce jour, l'étude SHARE compte plus de 530.000 entretiens réalisés depuis ses débuts en 2004.
Pour information, voici une courte vidéo muette qui indique l'intégration de pays participants au fur et à mesure des années, jusqu'en 2016 à la dernière intégration de pays :



L'enquête SHARE est passée de 20 pays participants à 28 en 2016 lors de la vague 7 !

SHARE s'est inspirée d'enquêtes similaires réalisées avec succès et qui accumulent de l'expérience depuis de nombreuses années : la HRS (Health and Retirement Study) aux Etats-Unis et l'ELSA (English Longitudinal Study of Ageing) en Grande-Bretagne. De plus, nous inspirons désormais de nouvelles enquêtes du même type, mises en place au Japon, en Chine, ou encore au Brésil.

En Belgique, c'est le Centre de Recherche en Economie Publique et de la Population (CREPP) de l'Université de Liège (ULiège) et le Centrum voor Sociaal Beleid Herman Deleeck (CSB) de l'Université d'Anvers (UA) qui sont chargés de la réalisation de l'enquête, respectivement en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et en Flandre. En ce qui concerne le travail de terrain et la coordination des enquêteurs, c'est l'équipe ESPRIst - Études et évaluations (anciennement Panel Démographie Familiale (Panel)) de l'ULiège qui se charge de l'échantillon francophone tandis que l'échantillon néerlandophone est couvert par le Centrum voor Demografie, Familie en Gezondheid (CDFG), de l'Université d'Anvers.

L'enquête SHARE se veut fournir une grande variété de données complémentaires et interdisciplinaires, comportant des modules sur la santé physique et mentale, l'utilisation des soins de santé, le travail actuel et passé ainsi que les autres activités, les revenus, le patrimoine, les transferts financiers, le soutien et l'aide sociale reçus et fournis, mais également sur les attentes concernant le futur, par exemple. Les répondants (interviewés) sont également soumis à quelques tests physiques et cognitifs tant exotiques qu'utiles.

La volonté du projet SHARE est de comprendre le processus du vieillissement : "les personnes restent-elles actives après leur retraite ?", "quels sont les déterminants du départ à la retraite des femmes après 50 ans ?" ou encore "quelles sont les différences structurelles entre les pays du nord et du sud du point de vue de la santé ou de l'aide apportée par les enfants aux parents ?" etc.

Avec les modifications en termes de mode de vie, y compris chez les personnes âgées, il est important d'examiner comment les facteurs tels que la santé, la prospérité économique et les contacts sociaux affectent le bien-être de ces personnes. Beaucoup de questions non résolues jusqu'alors peuvent trouver des éléments de réponse dans les données de l'enquête SHARE, et tant les politiques européennes que belges sont intéressées par ses résultats.

En effet, les gouvernements régionaux, le gouvernement fédéral et le parlement européen jouent un rôle primordial dans la modélisation de notre vie à tous, et une opinion scientifique bien fondée est un élément important pour s'assurer que les réformes entreprises sur les soins de santé ou encore les régimes de retraite sont élaborées de sorte à ce que les intérêts du groupe cible soient respectés.

Plusieurs résultats peuvent déjà être attribués à l'enquête SHARE. Voir la rubrique correspondante.

Les résultats des neuf premières vagues (dont les deux enquêtes SHARE-COVID), réalisées entre 2004 et 2022, sont à la disposition des chercheurs par le biais d'un formulaire à remplir ici (en anglais).


Financement

  • Niveau international
La Commission européenne a participé au financement des vagues 2 et 3 de SHARE dans le cadre du budget du 5ème programme cadre pour la recherche et le développement (PCRD 5), lequel soutient notamment des activités de recherche sur le vieillissement de la population et le handicap.

En vagues 4 et 5 la Commission Européenne a réduit sa participation au financement de l'enquête. Dans le cadre des PCRD 6 et 7, elle a continué à financer du personnel et des activités de coordination de SHARE mais elle n'a plus financé la collecte des données nationales. Les pays ont alors eu recours à des financements strictement nationaux pour réaliser toute la partie terrain de l'enquête.

Les États-Unis soutiennent également SHARE depuis le début avec l'aide précieuse du National Institute on Aging (NIA) et ils participent ponctuellement au financement de l'enquête dans certains pays.
  • Niveau national
La première vague de l'étude a été financée en Belgique par la Politique Scientifique Fédérale (BELSPO). À partir de la deuxième vague, la Belgique fait officiellement partie du consortium international. En Flandre, l'échantillon initial a pu être doublé pour atteindre plus de 1.500 ménages (plus de 2.500 personnes de plus de 50 ans) grâce au financement du Instituut voor de aanmoediging van Innovatie door Wetenschap en Technologie in Vlaanderen (Flemish Agency for Innovation by Science and Technology (IWT)). La quatrième vague, où 5.445 personnes ont été interrogées en Belgique, a été financée par BELSPO. Lors de la cinquième vague (2012-2013), 5.614 personnes ont été interrogées grâce au financement octroyé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, l'IWEPS et BELSPO pour la partie francophone de l'échantillon et par la Herculesstichting (Hercules Foundation) et BELSPO pour l'échantillon néérlandophone. Financées par les mêmes structures pour la vague 6 (2014-2015), les équipes ont réussis à interroger 6.000 répondants. Enfin, les vagues 7, 8, 9 et 10 (2016-2017, 2018-2020, 2021-2022, 2023-2025) de l'enquête sont financées par BELSPO ainsi que par le Fonds Wetenschappelijk Onderzoek (FWO) pour le côté néerlandophone, et par BELSPO et la Fédération Wallonie-Bruxelles pour le côté francophone.

 
   













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